mercredi 29 mai 2013

Les enseignements d'un voyage en Italie

Sept ans après sa sortie, nous avions décidé de revisiter le tube de Lilicub, sorti en 1996, et d'effectuer à notre tour un sympathique "voyage en Italie". Il est vrai que nos noms respectifs (Ferrero, Cacioli et Campiglia) faisaient plus ressembler la ballade à un pèlerinage qu'à une sortie de supporteurs.

L'affiche au programme était alléchante : une demi-finale retour de Coupe d'Europe des Clubs entre deux monstres du Sport-Boules, dans un pays où la discipline est encore considérée, avec bonheur, comme un sport national.

Un trajet de trois heure trente, arrosé par moment et un détour par le village suivant faute de ne pas avoir entré l'adresse du boulodrome dans le GPS et nous voici arrivé au boulodrome de Salassa aux alentours de 11h00. Fabien Amar nous avait conseillé de venir tôt pour réserver nos places, nous avions bien fait de suivre ses conseils....

Boulodrome plein avant la fin de l'échauffement
Le public italien aime les clubs

Certains spectateurs ou supporteurs viennent en avance, dès la fin de la matinée, pour choisir les meilleures places : une veste posée sur le siège indique que l'endroit est réservée. La coutume est respectée à l'occasion de la demi-finale de Coupe d'Europe et nous en faisons de même avant d'aller pique-niquer à l'extérieur du boulodrome.

Le tuyau avait du bon : l'enceinte sportive se remplit à vue d'oeil  dès 13h00 et les retardataires auront bien du mal à trouver une place assise !


Entrée gratuite pour les spectateurs français
L'Italie sait recevoir

Une affiche de niveau ne pouvait qu'attirer du monde. Et l'entrée pour la rencontre est payante : cinq euros.

La bonne surprise vient au moment de régler : la proposition de nous acquitter de la somme due reçoit un refus poli : "Vous venez de France, l'entrée est offerte".

L'initiative mérite d'être soulignée et même applaudie.


Emmanuel Bruzzone au tir au combiné
Le Haut-Niveau se joue sur des détails

Un match au score identique à celui du match aller. Mais à deux boules, son déroulé aurait (peut être) pu être différent. 

Premier tour : Alexandre Chirat et Jérémy Micoud compte jusqu'à deux boules d'avance dans leur tir en relais. La paire Bunino / Ferrero profite des erreurs des Lyonnais pour recoller. La 61ème boule de Jérémy finira au pied à gauche de la cible blanche...55 à 55 !

Second tour : Fabien Amar a réussi à refaire son retard sur Emmanuel Bruzzone et entame la dernière mène à +1 au point, à 15 mètres, le long de la ligne latérale gauche (côté joueur). Ses deux premières boules sont parfaites et l'italien répond. La troisième semble suivre la même trace mais file à l'eau. La quatrième sera à nouveau dans le cercle. Emmanuel Bruzzone a réussit son troisième tir et, à la demande de son entraîneur, annonce le but...et frappe 24 à 25 !

A deux boules, ratées ou réussies, le score aurait pu basculer à 6 à 4 en faveur des Lyonnais (au lieu de 3 à 7) à l'issue du second tour. Et les deux tirs progressifs du troisième tour avoir une autre allure...ou pas.

Je réalise une nouvelle fois le sens de la phrase que m'avait glissé Jean Paul Delorme en 2012, lors de la rencontre CRO Lyon / Pontèse : "une rencontre de haut-niveau se joue sur des détails".

L'équipe de Bocceinvolo au complet et au travail
Bocceinvolo réalise un travail formidable

Simone Ziraldo à la régie vidéo, 

Elisa Bulfone à la saisie de la feuille de match,

Roberto Favre et Ezio Uggetti aux commentaires, 

Alberto Mulassano pour tout le reste

L'équipe de Bocceinvolo a réalisé un magnifique direct à l'occasion de cette rencontre. Le différé est aujourd'hui disponible sur le site à partir de ce lien.

Les pèlerins  : Campiglia Olivier., Cacioli François, Campiglia Gilles, Ferrero Jean Claude




1 commentaire:

  1. J'adore ces billets plein d'anecdotes surtout quand il s'agit du sport boules en Italie. Merci Christophe.

    RépondreSupprimer