La déception peut se lire sur leurs visages au moment de l'hymne national. Mélanie Fabry et Laurence Richard Essertel ne ramèneront « que » l'argent de leur mondial en Turquie.
Elles n'ont pourtant pas à rougir de cette performance. Tout d'abord parce qu'elles se sont préparées sans compter pour cette échéance mondiale (preuve en est leur capacité physique à être la seule nation à tirer tout au long de la compétition à 56 boules), ensuite parce qu'elles étaient présentes pour la finale face aux chinoises (là où tout le monde les attendait et ce n'est pas le plus simple), enfin parce qu'elles accrochent à leur palmarès un nouveau record d'Europe à 49 frappes, réalisé lors
de leur premier passage en qualification, dominant le relais Xiping / Xiaoming qui prendra sa revanche en finale.
de leur premier passage en qualification, dominant le relais Xiping / Xiaoming qui prendra sa revanche en finale.
Mais surtout, une fois cette première confrontation France / Chine perdue, elles ont rapidement caché et surmonté leur légitime déception pour rester dans la compétition, se mettre à la disposition du groupe, ne tarissant pas leurs encouragements et leur soutien derrière les quatre filles encore en course.
A l'image de leurs initiales (F.R.E.), classées dans le bon ordre (E.F.R.), elles sont peut être le meilleur symbole de l'état d'esprit avec lequel le Groupe France Féminin a joué à Manisa, identique à celui que Gaëlle Millet laissait deviner dans son interview de pré-mondial (voir le fond dans la réponse à la question 5 et la forme) : celui de former une Equipe de FRance.
A vous deux et à vous six, MERCI.
De l'argent qui vaut de l'or pour Laurence Richard-Essertel et Mélanie Fabry ! |
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