Pascal Hernandez (photo : sport-boules.fr)
Trois ans après une première expérience réussie, France Tirs quitte à nouveau le fief de Dardilly pour revenir dans la "province bouliste" pour faire à nouveau étape à Martigues.
A l'initiative de cette dynamique, Pascal Hernandez, président du comité bouliste régional Provence, membre du comité de direction de la FFSB et notamment du comité de pilotage des compétitions officielles.
Pascal a toujours suivi avec intérêt le développement de Sport-Boules-Diffusion. C'est un plaisir pour moi de l'accueillir aujourd'hui sur Culture Sport Boules, à la veille du France Tirs 2012, avant de le retrouver prochainement en live sur www.sport-boules-diffusion.com, pour le direct de la compétition.
Culture Sport Boules :
Le France Tirs revient à Martigues trois ans après un premier essai transformé.
Comment est venue cette idée de revenir dans en cité martégale ?
Pascal
Hernandez : L’expérience de 2009 est à regarder sur 2 volets bien
distincts.
En
premier lieu le volet sportif. Il est vrai que les joueurs étaient surpris de
tirer sur de la moquette :
a. Pour le Tir de Précision ce n’était pas
évident pour les joueurs, je résumerai
en disant que c’était un peu la « loterie » mais il faut positiver en disant
que c’était aussi une «expérience» enrichissante, pour eux et aussi pour le
Sport Boules car nous devons avoir aussi ce type d’expérience pour pouvoir
présenter notre sport ailleurs que dans les boulodromes.
b.
Pour le Tir Progressif, les joueurs avaient de nouvelles sensations sur
la course. Pour les performances, je ne pense pas que le fait de tirer sur de
la moquette (+ T Flex) ait eu beaucoup
d’influence sur les résultats.
Sur
un plan organisationnel nous avons eu la chance d’avoir le soutien de la ville
de Martigues qui a contribué au financement de la structure (20 000 €). Le
contexte de 2009 était de faire découvrir au public sudiste une autre facette
du Sport Boules. Cela a fait sensation auprès des élus, des boulistes qui
n’avaient jamais assisté à ce type de championnat. J’ai également le souvenir
d’une ambiance de fête, tout le monde semblait détendu, c’était autre chose.
Nicolas Rabim (photo : boule sportive digonaise)
Culture Sport Boules : Comment
est venue cette idée de revenir dans en cité martégale ? Le site sera cette
fois ci différent ? A quoi les compétiteurs doivent ils s'attendre ?
P.H. :
Pourquoi revenir à Martigues ? C’est très simple, je pense que l’expérience de
2009 nous a permis «d’enfoncer le clou». Il y avait bien un projet de
construction de boulodrome mais beaucoup de présidents de clubs ont eu des
déboires avec des promesses de ce genre qui ne se sont jamais réalisées. Je
reste persuadé que 2009 nous a donné un avantage par rapport à d’autres projets
dans le domaine du sport qui ne se sont pas concrétisés pour le moment. De
plus, Martigues Sport Boules existe depuis 1971 et les dirigeants locaux ont
pensé que la saison 2011 / 2012 devait être fêtée par une organisation de ce
type.
Effectivement,
le site sera différent puisque nous jouerons dans le nouveau boulodrome couvert
qui sera inauguré pour l’occasion. 8 jeux couverts et 8 jeux extérieurs dédiés
au Sport Boules, donc on ne tire plus sur la moquette ! ! ! !
Un
espace couvert de la même superficie que pour notre discipline est réservé à la
pratique de la pétanque et du jeu provençal, et nous pourrons pour l’occasion
utiliser ces jeux.
P.H. :
Inaugurer le boulodrome couvert à Martigues sera symbolique. En effet, mon père
qui était l’un des fondateurs du club en
1971 en parlait déjà avant de nous quitter en 1975. Etait-il « fada »
(comme on dit chez nous) ou visionnaire ? Je pense que de là-haut il sera fier
de voir ce qui a été réalisé.
Culture Sport Boules :
Après deux France Tirs, une idée ou envie de future organisation dans l'avenir
?
P.H. :
Une chose après l’autre…..Martigues Sport Boules va se lancer dans une
dynamique de développement. Cet outil va nous permettre d’évoluer et de lancer
des actions vers le recrutement de jeunes joueurs qui sera la priorité absolue.
Je
pense que les boulistes français auront l’occasion de revenir à Martigues mais
je souhaite que le France Tirs commence « un tour de France », outre la
compétition en elle-même et tout ce qu’elle représente, ce championnat reste un
vecteur incontournable de présentation et de développement de notre discipline.
Pour cela, j’invite « les petits comités » à organiser un France Tirs, c’est
une expérience unique.
Culture Sport Boules :
Par quoi as-tu envie de terminer cet entretien ?
P.H. : J’ai envie de terminer cet
entretien sur plusieurs sujets :
- D’abord te remercier pour ce que tu
fais en faveur du Sport Boules. Elaboré en 2009 à Martigues justement, ce type
de retransmission est un atout majeur de développement qui sera incontournable
prochainement et je te remercie d’être présent pour diffuser et commenter ce
championnat.
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