Il y a une semaine, je clôturais la présentation de Frédéric Ruis par ces mots : "Pour ma part, le mondial féminin (et notamment sa journée de dimanche, lors des phases finales, dans une enceinte pleine à craquer) est à ce jour le spectacle de Sport Boules le plus impressionnant qu'il m'ait été donné de voir !"
Frédéric Ruis revient aujourd'hui pour CULTURE SPORT BOULES sur les dessous du mondial féminin. Interview :
CULTURE SPORT BOULES : L'organisation de ce mondial était un véritable pari, peux tu nous rappeler pourquoi ?
Frédéric RUIS : Un pari, certainement, puisque sept mois plus tôt, la FIB nous demandait d'organiser le Mondial Féminin 2010 alors qu'il faut qu'un tel évènement se prépare au minimum un an et demi avant.
Grâce à Geo Carre, Christian Tornare, Mara Philip, Norbert Buisson, Thierry David et Marcel Jacquin (maire de Saint Vulbas), toute l'organisation s'est mise en place sans aucun problème.
Christiane Jarret a eu la lourde tâche de monter les dossiers de subventions et finalement, j'avais le rôle le plus facile : je regardais si tout se passait bien (en fait c'était un peu plus complexe que cela !).
Un pari, certainement parce ce qu'il faut que l'on m'explique comment on peut trouver 72 000 euros en si peu de temps ?
Christiane Jarret et Frédéric Ruis |
Un pari que l'on a gagné tous ensemble (FFSB, FIB, CBD Ain, Club de St Vulbas, Ministère des Sports ..) et surtout grâce à l'aide de Jacques Faresse...
C.S.B. : Quel bilan global tires tu de ce mondial ? Pari réussi ?
F.R. : Le seul bilan que j'en tire, c'est que le Sport Boules est sorti vainqueur. Pari réussi, mais quelle aventure humaine !!!!!!
C.S.B. : Si tu devais présenter ce mondial de Saint Vulbas en chiffres ?
F.R. : 50 bénévoles chaque jour, 18 nations dont 140 joueuses et staff technique, 7 arbitres et 15 représentants de la FIB, 350 nuitées, 1764 repas servis (445 repas vendus, 244 repas bénévoles, 160 officiels, 721 repas joueuses et staff et 150 repas pour le dîner de clôture), 7297 tickets de boissons vendus, 300 invitations permanentes, 1241 entrées payantes, 3000 tickets de tombola vendus, un budget de 72 000 euros et 4000 euros de frais supplémentaires liés à la prise en charge des délégations (que chaque nation a reglé à Saint Vulbas).
C.S.B : Avec un peu de recul, quels auront été les points forts et les points à améliorer ?
F.R. : en points faibles : sans aucun doute l'hôtellerie mais nous le savions dès le début. Pour ceux qui ne connaissent pas Saint Vulbas, nous sommes mal desservis question hôtel : nous avons donc logé toutes les nations dans un centre de loisirs. Egalement, l'emploi du temps était très chargé mais sur 4 jours, il était difficile de faire autrement
Pat Alcaraz aux manettes |
(je suis ravi d'avoir participé et aidé à cette diffusion de la manifestation avec l'ensemble de ton équipe et en ce qui concerne la diffusion sur le web, on relira avec intérêt l'interview de Patrick Alcaraz, maître d'oeuvre de cette initiative).
C.S.B. : Quel aura été, selon toi, l'(les) image(s) fortes de ce mondial ?
le boulodrome rempli par 500 scolaires |
F.R. : J'ai plusieurs images en tête mais il y en a trois qui resteront gravées à jamais :
1. Le boulodrome rempli par 500 scolaires ( 740 places assisses) le vendredi 12 Novembre 2010,
2. La convivialité : durant le repas de clôture, toutes les nations ont partagé un moment inoubliable,
3. Les joueuses chinoises, tant par leur discipline que par leur disponibilité.
C.S.B. : Une ou deux anecdotes que tu aurais à nous livrer sur les dessous du mondial ?
Record battu en tir progressif ! |
La seconde concerne le russe Stanislas Ivanov ( de Saint Pétersbourg ) qui s'approche de moi les yeux pétillants de bonheur et me dit : " Mister Ruis", je lui réponds "Yes" et il me dit en français : "Frédéric, je suis content, s'il y a un paradis sur terre pour les boulistes, je l'ai trouvé...".
Christophe, si parfois nous sommes découragés dans notre action, je pense que la déclaration de Stanislas peut nous aider à continuer longtemps .
C.S.B. : On a tous envie de revoir ce boulodrome de Saint Vulbas plein à craquer pour le Sport Boules. Une prochaine organisation (ou souhait d'organisation) d'envergure nationale ou internationale pour les prochaines années ?
F.R. : Mi mars 2011, les finales des clubs sportifs pour la 3ème année consécutive et pour 2012, une réflexion sur l'organisation d'une rencontre internationale !
C.S.B. : Si tu devais donner trois mots, un commençant par C, un par S, un par B, pour définir le Sport Boules au féminin ?
C.S.B. : Par quoi as tu envie de terminer cet entretien ?
F.R. : Pendant ce Mondial, j'ai fais la connaissance de personnes sensationnelles. Ces échanges entre cultures différentes ont dévoilé une grande fraternité qui existe dans notre sport.
Nous appartenons à une grande famille !!!!!
Nous appartenons à une grande famille !!!!!
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