Elle effectue avec Digoin sa première saison en division élite. A l'image de l'équipe de Saône et Loire, qui réalise une belle première partie de championnat (et vire en course à mi-championnat), Sesilia Mailehako rend une première copie plutôt intéressante : invaincue en combiné (quatre victoires, un match nul, une moyenne sur l'épreuve à 24), trois victoires et deux défaites en simple, elle a également été alignée à quatre reprises en tir rapide en double (avec Mélanie Rizzo-Lille ou Elisa Lesage) pour une victoire et trois défaites (ses statistiques sur Bocceinvolo).
On joue également au Sport Boules féminin du côté de l'Ile de France et même plutôt bien. Sesilia Mailehako en est l'une des exemples. Beaucoup l'ont peut être découverte lors de son
titre de championne de France en simple, à Dardilly, en 2012. Mais Sesilia n'avait pas attendu cette date pour ouvrir son palmarès !
titre de championne de France en simple, à Dardilly, en 2012. Mais Sesilia n'avait pas attendu cette date pour ouvrir son palmarès !
Pour clôturer une année de billets consacrés au Sport Boules féminin, Culture Sport Boules est heureux de recevoir Sesilia Mailehako ! L'occasion rêvée de faire plus ample connaissance, en toute simplicité.
Culture
Sport Boules : Le monde bouliste vous a découvert lors de votre
titre de championne de France en simple en 2012. Pouvez-vous nous
détailler votre parcours bouliste ?
Sesilia
Mailehako : J'ai commencé à jouer en 2000 à Savigny sur Orge. J'ai
découvert la discipline par un proche, je connaissais la pétanque
mais pas le Sport-Boules. Treize ans après, j'y joue toujours ! Un
an après, je prends ma licence à Bondy. C'est avec ce club que j'ai
décroché mon premier titre de championne de France en double en
2005 avec ma partenaire Maud Fontannaud. En 2008, nous sommes
vice-championne en clubs sportifs.
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Lors du tournoi en Tunisie (lien article) |
En 2010, j'ai été invitée pour un tournoi international en double accompagnée d'Eugénie Lapertot en Tunisie, dans une sélection Ile de France : un bon souvenir avec une victoire au terme d'une belle partie, au temps, face à l'équipe de France avec Barbara Barthet et Laura Prudent.
2012 a été ma meilleure année : vice championne de France en double avec Maud et Eugénie, championne de France en simple et championne de France en triple avec Maud, Eugénie et Amandine Gasperoni. En 2013, nous sommes vice championne en club sportifs.
Mes épreuves favorites sont
le combiné et le double et côté joueurs et joueuses, j'admire les
joueurs et les joueuses simples, pas compliqués, qui ne se prennent
pas la tête !
"S.M. fait le show sur les jeux de Vichy" (Article le Progrès du 23/07/12)
"S.M. fait le show sur les jeux de Vichy" (Article le Progrès du 23/07/12)
C.S.B.
: Vous évoluez pour la première année à Digoin en Elite. Pourquoi
ce changement de club et comment s'est passé l'intégration dans
l'équipe Digoinaise ?
S.M.
: Je suis partie vers Digoin car du côté de Ris-Orangis, on ne
pouvait pas continuer les clubs sportifs, en raison d'un effectif
insuffisant. J'ai été sollicitée par Fabien Durand qui m'entraîne
et que je remercie et je remercie aussi Jonathan Disson et ses filles
qui nous ont très bien accueillies, Hélène, Adeline et moi : nous
avons trouvé une belle mentalité, un bel esprit d équipe, un
groupe très soudé. Je me sens bien ! Merci aux gens de Digoin pour
l accueil !
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Avec le groupe digoinais (photo : site du club) |
S.M.
: Le changement de division s'est fait avec pas mal d'appréhension
bien sûr, car on veut toujours faire plus !
Pour ma part, je suis très exigeante envers moi-même, je ne suis jamais contente de moi. Il y a une assez nette différence au niveau du jeu entre les deux divisions, en élite, pas droit à l erreur ! Le jeu est plus serré, il faut encore plus de concentration.
Mais participer au championnat Elite féminin, c'est super car cela permet de rencontrer les meilleures !
Pour ma part, je suis très exigeante envers moi-même, je ne suis jamais contente de moi. Il y a une assez nette différence au niveau du jeu entre les deux divisions, en élite, pas droit à l erreur ! Le jeu est plus serré, il faut encore plus de concentration.
Mais participer au championnat Elite féminin, c'est super car cela permet de rencontrer les meilleures !
C.S.B.
: Est ce que vous vous êtes fixés des objectifs personnels à
court, moyen et long terme ?
S.M.
: Viser la finale des clubs sportifs élite, mais ça va être très
dur ! Les équipes sont proches ! J'aimerai aussi gagner Bellecour
et participer aux rencontres du Super 16 féminin.
C.S.B
: Si vous deviez donner trois mots, un commençant par C, un par S,
un par B, pour définir le Sport Boules au féminin ?
S.M.
: C comme Convivialité, S comme Stratégie, B comme Bonne humeur
C.S.B.
: Quelle question auriez vous aimé que je vous pose et quelle
réponse y auriez vous apportée ?
S.M. : Comment as tu
vécu la défaite de la finale des clubs sportifs en tant que
capitaine ? Ma réponse : J ai été déçue, mais heureuse d être
en finale. Je souhaite à tout le monde de vivre ce moment car c'est
à la fois génial et stressant ! J'aurai voulu offrir le titre de
champion de France à l'équipe mais nos adversaires étaient trop
fortes : bravo à Beligny ! Mais je souhaite un jour gagner le
championnat de France des clubs !
Sesilia Mailehako en route vers de nouvelles performances.
Sesilia Mailehako en route vers de nouvelles performances.
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