A la différence qu'elles n'avaient rien décidé mais simplement appris leur première sélection en fin d'année 2012 pour représenter la nation lors du prochain Béraudier 2013 (samedi 12 et dimanche 13 janvier 2013 au boulodrome de l'ASCUL). Qui sont donc ces trois filles ? Comment en sont-elles venues à pratiquer la discipline ? Comment vivent-elles cette première sélection ? Quel est le regard de l'entraîneur
national ?
national ?
Les filles et le coach se sont volontiers prêtées au jeu de l'interview. Grâce à eux quatre, Culture Sport Boules vous propose de faire mieux connaissance avec les trois filles, membres du Groupe France Féminin créé en 2011, au lendemain du Mondial de Saint-Vulbas. Après Dorine Amar et Sabine Longefay, évoquons Suzy Marie. Pour cette dernière de la trilogie, nous n'avons pas réussi à entrer en contact avec Suzy, mais avec une personne qui la connait très bien : un de ses éducateurs à la pratique du Sport-Boules, Eric Guilheunef.
Présentation
Suzy Marie a commencé à jouer aux boules à l'âge de 6 ans. Elle était alors la plus jeune licenciée du club de Dives sur Mer.
Elle a découvert le Sport Boules via sa famille : sa grand-père était bouliste et ses parents aidaient bénévolement au club.
Dives sur Mer a été son unique club jusqu'à la saison dernière, où elle a décidé de connaître l'Elite du Sport Boules Féminin et de donner suite à une proposition de contact lui permettant de concilier études et passage d'un cap bouliste.
Elle évolue donc depuis cette saison à Digoin.
C'est une athlète accomplie sur laquelle l'équipe compte en club lors des quatre tours d'une rencontre : tir rapide en simple au premier tour, tir de précision en double au second, tir progressif au troisième et triple au quatrième.
Entretien avec Eric Guiheneuf
Culture Sport Boules : Quelles sont les qualités que tu as pu repéré chez Suzy ?
Eric Guiheneuf : Tout d'abord, elle a une très grande adresse au tir. C'est une joueuse qui ne lâche jamais "le morceau", c'est une grosse gagneuse, elle a horreur de la défaite. Suzy a également une grosse faculté, au fur et à mesure du temps, à pouvoir tirer loin : elle est peut être aujourd'hui encore plus adroite loin que près.
C.S.B. : Qu'est ce que cela te fait aujourd'hui de la voir avec sa première sélection en équipe de France ?
E.G. : C'est une très grande fierté, quand on s'occupe de quelqu'un pendant autant d'années. C'est un pur produit du club, je n'ai pas été le seul à avoir travaillé avec elle, il y a eu d'autres éducateurs. Forcément, on a créé des liens assez forts, c'était un peu "la fille du club", notre petite protégée, ce qui fait que de la voir arriver là, aussi vite après être parti de Dives sur Mer, c'est une grande fierté. On se posait la question de savoir si elle allait vraiment réussi à franchir le cap, si elle n'allait pas trop se perdre : on a la réponse ! C'est un de ses gros traits de caractère, le fait d'être une gagneuse, de rien vouloir lâcher, je pense que quand elle avait pris la décision de partir, elle avait décidé de réussir le plus vite possible.
C.S.B. : L'as tu revu depuis son départ ?
E.G. : Elle est revenue pour les vacances de Noël en Normandie, on a un peu travaillé ensemble et aussi discuté : elle sait qu'elle a un long chemin à accomplir pour pouvoir être le plus longtemps possible au Haut Niveau.
Elle a découvert le Sport Boules via sa famille : sa grand-père était bouliste et ses parents aidaient bénévolement au club.
Dives sur Mer a été son unique club jusqu'à la saison dernière, où elle a décidé de connaître l'Elite du Sport Boules Féminin et de donner suite à une proposition de contact lui permettant de concilier études et passage d'un cap bouliste.
Elle évolue donc depuis cette saison à Digoin.
C'est une athlète accomplie sur laquelle l'équipe compte en club lors des quatre tours d'une rencontre : tir rapide en simple au premier tour, tir de précision en double au second, tir progressif au troisième et triple au quatrième.
Entretien avec Eric Guiheneuf
Culture Sport Boules : Quelles sont les qualités que tu as pu repéré chez Suzy ?
Eric Guiheneuf : Tout d'abord, elle a une très grande adresse au tir. C'est une joueuse qui ne lâche jamais "le morceau", c'est une grosse gagneuse, elle a horreur de la défaite. Suzy a également une grosse faculté, au fur et à mesure du temps, à pouvoir tirer loin : elle est peut être aujourd'hui encore plus adroite loin que près.
C.S.B. : Qu'est ce que cela te fait aujourd'hui de la voir avec sa première sélection en équipe de France ?
E.G. : C'est une très grande fierté, quand on s'occupe de quelqu'un pendant autant d'années. C'est un pur produit du club, je n'ai pas été le seul à avoir travaillé avec elle, il y a eu d'autres éducateurs. Forcément, on a créé des liens assez forts, c'était un peu "la fille du club", notre petite protégée, ce qui fait que de la voir arriver là, aussi vite après être parti de Dives sur Mer, c'est une grande fierté. On se posait la question de savoir si elle allait vraiment réussi à franchir le cap, si elle n'allait pas trop se perdre : on a la réponse ! C'est un de ses gros traits de caractère, le fait d'être une gagneuse, de rien vouloir lâcher, je pense que quand elle avait pris la décision de partir, elle avait décidé de réussir le plus vite possible.
C.S.B. : L'as tu revu depuis son départ ?
E.G. : Elle est revenue pour les vacances de Noël en Normandie, on a un peu travaillé ensemble et aussi discuté : elle sait qu'elle a un long chemin à accomplir pour pouvoir être le plus longtemps possible au Haut Niveau.
Le regard du coach
Stéphane Fournier : Suzy MARIE possède une volonté « féroce » (dans le bon sens du terme).
Elle a su remettre sa technique en question en très peu de temps, et elle a surtout su gérer les modifications que cela implique. Elle donne l’image d’une fille timide, quelque peu retranchée mais c’est une compétitrice redoutable, très adroite. Elle est aussi toujours à l’affût d’un bon conseil et elle n’hésite pas à essayer des choses pour progresser.
S.F. : Nous n’allons pas tourner autour du pot. Le « Béraudier » Féminin n’est pas du tout une compétition qui prépare un Championnat du Monde ou un Championnat d’Europe Féminin. Il n’a pas tellement d’intérêt, à mes yeux, dans sa forme actuelle (4 équipes et au mois de janvier) pour une préparation d’une Equipe de France Féminine.
En revanche, c’est une compétition extrêmement riche dans un contexte d’accès au Haut-Niveau, comme nous le concevons au niveau du Groupe France Féminin. Dominer dans les catégories jeunes ou/et au niveau national est une chose… S’exprimer pleinement, avec le maillot de l’équipe de France sur le dos, en est une autre, quelque soit la compétition.
La sélection de ces trois athlètes pour cette compétition implique plusieurs choses :
Ce n’est ni une récompense, ni un cadeau de ma part
C’est une mission pour elles de faire briller les couleurs de l’Equipe de France
C’est un moment riche d’apprentissages, de ressentis et de gestion.
C’est un contexte qui permet d’affûter trois « nouvelles sélectionnées »
Il est nécessaire de donner des opportunités internationales à certaines athlètes, tous simplement. Le Staff Technique a la volonté de montrer que l’Equipe de France, ce n’est juste qu’une partie du Groupe France Féminin, à un moment donné. Il est donc judicieux de faire tourner l’effectif dès que nous en avons l’occasion, d’impliquer davantage les athlètes … avec toujours la même idée en tête …
… L’équipe de France, d’une part, se mérite, et d’autre part, doit gagner !
Pour conclure, mes propos lors de la première question constituent, en partie, la réponse à la seconde.
Allez Suzy, tu es la meilleure !
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