mardi 9 octobre 2012

Manisa, J - 6 : Valérie Maugiron

Mardi 09 octobre, J -6 avant Manisa : Valérie Maugiron est la "doyenne" du Groupe France Féminin, qui tentera de retrouver la première place mondiale lors des championnats du Monde qui débuteront lundi prochain à Manisa, en Turquie.

Si elle a déjà ramené 4 médailles d'or (deux en tir progressif en 1998 et 2000, une en relais et en double en 2004), un championnat du monde reste une compétition à part. 

Comment aborde t'elle la compétition à venir ? Culture Sport Boules est allé ce mercredi à sa
rencontre. Un entretien téléphonique retranscrit ci dessous. A J - 6 de la compétition, place une véritable compétitrice, qui portera avec fierté le maillot et les couleurs de son pays.

Culture Sport Boules : quelles sensations dominent à la veille de ces championnats du Monde ? Quel est ton état d'esprit ?
Valérie Maugiron : Mes sensations ? J'en ai des bonnes. J'étais encore à l'entrainement ce matin. J'ai rencontré des soucis nécessitant des soins du kiné, mais là je reviens bien. De très bonnes sensations donc. Côté état d'esprit : je suis bien et en même temps, je commence à y penser par moments dans la journée et en même temps, j'ai hâte d'y être.

C.S.B. : Un championnat du Monde, ce n'est pas rien. Qu'est ce que cela représente pour toi ?
V.M. : Ce que je disais aux filles, le championnat du Monde, c'est pour nous une des plus belles compétitions qu'il puisse y avoir. Y aller c'est bien, ramener une médaille, c'est une autre paire de manche ! C'est difficile, c'est certain, j'en ai vécu quelques uns. Mais c'est à vivre, et quand on arrive au bout, c'est assez exceptionnel : on n'est pas championne du monde tous les jours et là, c'est le titre suprême.

C.S.B. : Comment fais tu pour gérer cet évènement ?
V.M. : Je gère tant bien que mal, j'avoue que ce n'est pas facile, pour ma part, j'ai eu des blessures, j'ai du être au repos pendant trois semaines, voire un mois, en accident du travail, sans pouvoir m'entraîner. J'ai essayé de me reposer au mieux, j'ai privilégié le physique, le travail des jambes. Je pourrais enchaîner les parties, il n'y aura pas de soucis. Ma préparation a été un peu spéciale par rapport à mon bras, je ne me suis pas entraîné sur la fin comme je l'aurais souhaité techniquement, mais je reviens plus que bien. Je mène des entraînements avec mon frère qui me sert "d'adversaire", on arrive à faire des super combinés.

C.S.B. : Un mot sur le Groupe France Féminin ?
V.M. : Oui, c'est vrai que moi, je suis un peu "la vieille", la maman, au milieu de toutes ses petites jeunes (rires). Je suis peut être la plus expérimentée mais la plus vieille. J'aurais 40 ans l'année prochaine. C'est un peu spécial, ce n'est plus la même époque, on voit que le temps passe mais moi, je le vis bien. C'est vrai qu'il y a des jeunes, c'est pétillant, cela met de l'entrain, de la joie, de la bonne humeur. Du coup, je me sens bien au milieu de ce groupe. Franchement, on s'entend toutes bien. Dès qu'il y en a une qui est moins bien, on est toujours là aux aguets, à veiller les unes sur les autres. Nous sommes vraiment soudées. C'est très important.
Nous avons fait des stages de préparation, il y a une vrai complicité qui s'est créée, je pense que c'est très important dans un groupe.

C.S.B. : Si tu devais me donner 6 mots, à J-6, qui t'évoque ce mondial à venir ?
V.M. : 1/ Se battre, 2/ Victoire 3/ Podium 4/ Médaille 5/ Equipe 6/ Lucas (son fils)

Le décompte de Manisa :

J-1 : avec Mélanie Lille
J-2 : avec Barbara Barthet
J-3 : avec Gaëlle Millet
J-4 : avec Mélanie Fabry
J-5 : avec Laurence Richard Essertel
J-6 : avec Valérie Maugiron

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