Surprise dans le monde des boules et du football ! Christophe Campiglia a annoncé ce jour par l'intermédiaire de son agent qu'il rechaussait ses crampons après avoir mis un terme à sa carrière internationale voilà maintenant dix ans.
Après l'affaire Ibrahimovic autour de son amour non déclaré pour la France, c'est un second coup de tonnerre qui résonne dans le ciel du football français.
Après une carrière nationale en pays nantais, le breton de coeur et niçois d'adoption avant pris une dimension internationale de l'autre côté des Alpes avant d'arrêter le ballon rond pour se consacrer au jeu de boule lyonnaise. De joueur, il était devenu le consultant privilégie de Sport Boules Diffusion. Retour dans ce billet sur les grandes lignes de ce retour
Du FAG 79....
Christophe Campiglia découvre le ballon rond dans les années 1990 du côté de Nantes. Après avoir foulée la pelouse du stade de la Beaujoire en 1989, à l'occasion des vingt ans du club nantais du FAG 79, il signe dans ce même club alors que Jean-Claude Suaudeau, l'ayant repéré à cette occasion, souhaitait en faire le pilier de son attaque au FCNA.
René Bruel, manager du FAG 79, le prend en main et lui apprends le football en général et le métier du numéro 6 en particulier. Son travail défensif aurait inspiré un autre nantais contemporain, Didier Deschamps, qui n'aura toutefois jamais acquis sa qualité de couverture du jeu du hors-jeu, enseigné par son mentor. Son apport offensif, par une précision dans la distribution de jeu, sera également un des atouts du FAG 79 pendant toute cette période.
La suite de sa carrière était plus floue, mais on en sait plus aujourd'hui. Christophe Campiglia, qui avait déclaré partir pour Paris en 2003, avait filé du côté de l'Italie. "Je ne me voyais pas annoncer à René Bruel, qui m'avait tout appris, mon départ pour l'étranger". Possédant la double nationalité, il avait été contacté par Marcelo Lippi pour en faire le pilier de sa sélection pour le Mondial de 2006.
On connait la suite : l'Italie éliminera la France en finale aux tirs au but. On imagine aujourd'hui que l'issue aurait été différente si le numéro 6 de légende avait choisi le maillot tricolore. Mais c'est bien l'Italie qu'il a aidé à obtenir une quatrième étoile du côté de Berlin.
Christophe Campiglia sous les couleurs de l'Italie
Reconversion dans les boules
De ce passage de l'autre côté des Alpes, il revient avec une passion pour le jeu de la boule lyonnaise, qu'il pratique de manière occasionnelle. "J'ai connu le sport de haut niveau avec le football, je voulais une pratique d'amusement, tout en y retrouvant l'esprit de compétition". Son adresse fait une nouvelle fois mouche, atteignant les quarts de finale du mythique concours d'Alassio, plus beau concours d'Europe (voir article consacré).
En quête perpétuelle de nouveautés, il quitte les terrains pour monter une chaîne consacrée à la diffusion du Sport Boules Lyonnaises en 2011.
Il y devient le consultant numéro 1, officiant chaque week-end à montrer le meilleur du Sport Boules sur Sport Boules Diffusion.
Au micro de Sport Boules Diffusion
Retour à ces premiers amours
L'annonce a fait l'effet d'une bombe. "Claude Puel m'a sollicité pour tenter de redresser la barre de l'OGC Nice, après la non venue de Ben Arfa. Mais je ne voyais pas porter un maillot rouge et noir autre que celui de mes débuts".
C'est ainsi que Christophe Campiglia va revenir sur Nantes pour la saison 2015 /2016, sous les couleurs du FAG 79. "Quand j'ai appris que René Bruel relançait le club après une période de sommeil, je l'ai recontacté pour lui proposer mes services. Je jouerai sans contrat, juste pour le plaisir". Il se murmure cependant que le petit prince nantais a négocié trois conditions : un poste de numéro 10, la présence dans l'effectif de son fils Bernard Bruel et que ce dernier ne tire pas les tirs au but décisifs lors des matchs.
Son engagement devrait porter jusqu'en 2019. Le FAG fêtera alors ses quarante ans !
"Qui s'y frotte s'y pique" ! |
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