(Photo : Meetinggdpvendome.fr)
Joseph
Sbalcherio vient d’être récemment élu comme dirigeant à la Fédération Française
du Sport-Boules. Membre du Comité Bouliste Départemental de Savoie, il est
également Président de l’ESB des deux Tarentaises.
L'homme a pris sa première
licence à neuf ans, il a évolué pendant quatre années en
Italie aux côtés de Patrick Alcaraz et Bruno Perras et affiche désormais, « grâce à son sérieux », un palmarès impressionnant : onze fois champion de France, deux fois champion d’Europe, quatre fois champion d’Italie !
Italie aux côtés de Patrick Alcaraz et Bruno Perras et affiche désormais, « grâce à son sérieux », un palmarès impressionnant : onze fois champion de France, deux fois champion d’Europe, quatre fois champion d’Italie !
Sollicité
l’année dernière par Jean François Gobertier, Fabrice La Posta et Sébastien
Grail pour former une équipe italienne, le voici à la tête de l’Italie Dream
Team. Si l’équipe est cette année plus homogène que celle de l’année dernière, plus
disparate, elle a connu un début de compétition similaire avec une première
victoire lors de la première étape (à Saint-Priest l’année dernière et à Mâcon
pour cette seconde édition).
A la veille de la seconde étape du Meeting GDP Vendôme qui se déroulera samedi et dimanche à Saint -Maurice-l'Exil, il est l'invité du blog. Un entretien réalisé par téléphone et retranscrit dans cette interview.
Culture
Sport Boules : Quel souvenir gardes-tu de la victoire lors de la première
étape du Meeting GDP Vendôme à Mâcon ?
Joseph
Sbalchiero : Une grande satisfaction : une fois encore, le « professionnalisme »
serait un grand mot mais le sérieux a payé et l’engagement de mes coéquipiers a
été apprécié.
A nouveau la première pour L'Italie Dream Team !
(photo : meetinggdpvendôme.fr)
C.S.B. :
En 2012, l’Italie Dream Team avait déjà emporté la première étape avant de s’effacer ?
J.S. :
Si tu veux, on tourne des pages : on garde bien sûr les souvenirs de la
première victoire qui était très jolie. Mais s'ils sont excellents,
nous regardons devant nous et malgré tout, ce seront les prochaines victoires
qui seront les plus belles.
C.S.B.: Italie Dream Team ? Peux-tu
nous évoquer chacun des joueurs qui composent cette équipe ?
J.S. :
D’abord, pour la première année, ce sont des joueurs qui jouent pour la même
société en Italie (l’équivalent du club en France), c’est-à-dire la B.R.B.
Ivréa.
On
commence par Carlo Ballabene qui reste dans le monde des boules le numéro un italien : un garçon qui a quarante-deux ans, un garçon qui sort peu, qui a
une grande qualité : on ne trouve pas plus sérieux.
Flavio
Rizzo : son conscrit, un garçon fort sympathique qui est l’ami des amis.
Lui c’est le bout en train, autant Ballabene est réservé, autant Rizzo est un
garçon festif mais qui s’est beaucoup amélioré dans le sérieux.
Paolo
Ballabene : frère de Carlo, beaucoup plus modeste d’abord parce qu’il est
pointeur, ensuite parce quand on est le frère du numéro un, ce qui n’est jamais
évident. C’est un garçon qui tient sa place et encore une fois, je ne sais pas
si c’est un joueur qui est doué mais il est très sérieux et appliqué.
Mario
Suini : plusieurs fois champions du monde et champion d’Europe,
soixante-neuf ans. C’est un garçon qui n’est pas facile à driver ! C’est un
ami d’une quarantaine d’années.
Daniele
Grosso : l’espoir numéro 1 italien. Lorsqu’il aura acquis dans sa tête le
sérieux des autres, il restera à mon avis numéro un pendant un certain temps, je
parle de traditionnel et de précision, ce n’est pas un coureur.
C.S.B. :
Aurais tu une anecdote (fait drôle, passionnant, insolite, émouvant) à nous
raconter sur le Meeting GDP Vendôme ?
J.S. :
Le Meeting GDP Vendôme est une compétition à part. Elle m’a procuré de grands
plaisirs et frissons : par exemple, de pouvoir croiser Bernard Cheviet
lors de l’étape du Meeting à Saint-Priest l’année dernière, ou encore que
monsieur Caudera, 86 ans, accepte de patronner cette équipe car l’Italie Dream
Team Italie, c’est beaucoup d’investissement. Elle est composée de joueurs qu’il
n’est pas évident de faire venir jouer en France, la preuve étant qu’on ne les
voie que très rarement dans l’hexagone.
Joseph Sbalchiero et Carlo Ballabane (à droite) lors de la présentation des finalistes (photo : meetinggdpvendome.fr) |
La
surprise, c’est Carlo Ballabene, qui est un garçon très pris, dont tout le
monde annonçait qu’il ne viendrait pas jouer en France cette année et qui par
amitié est venu pour moi : il a accepté d’honorer les trois étapes du
Meeting GDP Vendôme 2013.
C.S.B. :
Si tu devais donner trois mots, un commençant par C, un par S, un par B, pour
définir le Meeting GDP Vendôme ?
J.S. :
C comme Charme et Compétition, S comme Somptueux, B comme Bravo !
C.S.B. :
Par quoi as-tu envie de terminer cet entretien ?
J.S. :
Je voudrais engager les boulistes à être de plus en plus compétiteurs et
valoriser ce sport que je connais depuis maintenant soixante ans. Je n’aime que la
compétition et j’aimerai que le Sport-Boules reste une compétition de gens
sportifs et sérieux. D’où mon admiration pour Patrick Alcaraz, avec qui j'ai évolué en Italie. Pour moi, c’est
le reflet du joueur de boules de compétition.
Avec Patrick Alcaraz à la Ferrero-Caudera pour la saison 2004/2005 (source et palmarès : Saint-Vulbas.net) |
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