Elle aura été l'une des artisans du succès de Fontaine dimanche dernier, en dominant son combiné (26 à 17) et confortant ainsi l'écart pris par les Fontainoises lors du premier tour.
Cindy France sera ce week-end (dimanche et lundi) à Bourg Saint Andéol pour la quatrième étape du Super 16 féminin : placée sur le podium (3ème à égalité de points
avec l'équipe de Fabienne Tomatis), elle a toujours atteint les quarts de finale du tableau A lors des trois premières étapes (une finale, une demi-finale et un quart de finale).
Cela tombe bien, sa discipline favorite est le double en jeu traditionnel, dans une épreuve où elle peut évoluer au point comme au tir en fonction de la composition de l'équipe. En club, elle réalise habituellement le combiné et le traditionnel.
Cindy France a appris à jouer aux boules à l'âge de sept ans, dans son club actuel, Fontaine, avec lequel elle vient de remporter son quatrième titre de championne de France.
Entre une finale de club et une étape de Super 16, c'est un plaisir de la recevoir aujourd'hui sur Culture Sport Boules. Entretien :
Cindy
France : Je suis encore sur mon petit nuage et j'ai du mal
à réaliser. Pour nous, c'est une performance juste énorme
et on ne s'y attendait pas du tout. Je suis super heureuse
d'avoir gagné ce titre avec ma bande de copines et l'on aura
prouvé qu'il faut toujours y croire même contre une équipe aussi
talentueuse que celle de Saint-Vulbas.
A l'échauffement lors du triple |
C.F.
: Avant de commencer cette finale, je n'étais pas stressée,
étant donné que nous ne partions pas favorite. J'avais beaucoup
plus de stress lors du match contre Saint-Priest qui nous permettait,
si on gagnait, d'accéder à la finale !
Pendant mon combiné, je ne pensais à rien, j'étais juste à fond dedans en prenant beaucoup de plaisir à jouer. Après le troisième tour, nous avions pas mal d'avance, mais je me disais que les filles de Saint-Vulbas étaient capables de tout et qu'il ne fallait rien lâcher. On a été rapidement mené dans les deux simples, donc, je savais qu'il fallait qu'on s'arrache pour avoir ce titre.
Pendant mon combiné, je ne pensais à rien, j'étais juste à fond dedans en prenant beaucoup de plaisir à jouer. Après le troisième tour, nous avions pas mal d'avance, mais je me disais que les filles de Saint-Vulbas étaient capables de tout et qu'il ne fallait rien lâcher. On a été rapidement mené dans les deux simples, donc, je savais qu'il fallait qu'on s'arrache pour avoir ce titre.
Photo : Jacky Galliot
A l'aise au point comme au tir |
C.F.
: Notre objectif est d'être au moins dans les huit premières
ou, pourquoi pas, dans les quatre premières, en continuant à jouer
en prenant du plaisir.
C.S.B.
: A titre personnel, quels objectifs t'es tu fixé à cours, moyen
et long terme ?
C.F.
: Pourquoi pas remporter un autre titre de championne de France en
traditionnel cette année ? Et bien évidemment d'essayer de
conserver notre titre de championne de France en club l'année
prochaine.
Photo : Jacky Galliot
Photo : Jacky Galliot
C.S.B.
: Si tu devais donner trois mots, un commençant par C, un par S, un
par B, pour définir le Sport Boules au féminin ?
C.F.
: C comme Compétition, S comme Sportivité, B comme Beauté.
C.S.B.
: Quelle question aurais tu aimé que je te pose et quelle réponse y
aurais tu apporté ?
C.S.B.:
Comment as-tu vécu cette saison de club sportif ? Cela a été pour
nous, une année pleine de rebondissements avec une fin de
saison tellement magique et indécise jusqu'à la fin. Floriane,
notre capitaine nous a vraiment tiré vers le haut. Revenir aussi
forte après avoir eu un enfant, c'est simplement énorme ! Elle nous
aura énormément apporté par son expérience, sa combativité, son
talent, tout simplement. Je finirai en disant que cette saison a été
au top avec une superbe ambiance dans l'équipe et des supporteurs
vraiment parfaits !!
Le dénouement d'un championnat plein de rebondissement (photo : Patrice Deymonnaz, Sport Boules Magazine) |
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