vendredi 6 mai 2011

LE PETIT REPORTER ? UN GRAND JOURNAL

Le Petit Reporter est un hebdomadaire adressé gratuitement qui ne traite qu'exclusivement de Sport Boules. La cible ne concerne que les boulistes avertis.
Jacques Burnod nous fait vivre chaque semaine l'actualité de notre discipline dans la Loire. Le journal va fêter son 200ème exemplaire lors de sa prochaine parution.
C'est avec grand plaisir que Culture Sport Boules reçoit Jacques pour une interview à cette occasion. J'ai eu le plaisir de rencontrer Jacques lors des derniers


Maîtres Joueurs à Saint Etienne, je n'avais pas eu l'occasion de lui dire combien j'étais admiratif devant son travail et devant la longévité qu'il a donné au Petit Reporter. La carte de parrainage du Petit Reporter est disponible à la page téléchargement du blog ou sur ce lien : cliquez ici.

Culture Sport Boules : Qui es-tu Jacques Burnod ?
Jacques Burnod : je suis retraité des industries électriques et gazières (EDF-GDF). Marié et père de deux enfants et deux petits enfants. Je suis un bouliste passionné depuis l’enfance (mon père Pierre fut dirigeant à la Boule des Temps Nouveaux comme celui de Jean Paul Terrasse avec qui je partage, entre autre, l’animation du secteur bouliste de Saint-Etienne).
Après une pratique sportive régulière (Football), de 17 à 32 ans, je suis revenu au Sport- Boules. Durant de nombreuses années je fus un pratiquant constant sur les jeux du département en 3e et 4e division. Un joueur occasionnel aujourd’hui.
J’ai le plaisir d’animer une équipe de bénévoles au sein de l’ESB Carnot Terrasse à Saint-Etienne qui regroupe six associations de quartiers composant 96 licenciés (2009/2010). J’étais très pris jusqu’à présent, attaché à la rédaction de reportages boulistes dans les quartiers de Saint-Etienne qui comptent plus de cinquante sociétés, mais aussi à la rédaction sportive départementale du Progrès.

C.S.B. : Quand et comment est né "Le Petit Reporter" ?
J.B. : Celui-ci est né en juin 2007 d’un besoin associatif. Nous désirions communiquer au sein de notre Entente bouliste. D’un feuillet de deux pages, le Petit Reporter est devenu très rapidement, en quelques mois, un support que nous avons diffusé chaque semaine sur la région stéphanoise à la demande des boulistes eux-mêmes. De deux pages, il est passé à quatre, puis huit et dix pages et plus encore sans compter les suppléments spécifiques. Il connaît aujourd’hui un rayonnement national voire « international » diffusé en Suisse ou encore au Luxembourg.


C.S.B. : Comment se porte Le Petit Reporter à l'occasion de son 200ème numéro ?
J.B. : C’est un support qui est complémentaire, je pense, à Sport Boule Magazine. Sans prétention aucune et sans vouloir faire de l’ombre à qui que ce soit, il relaie l’actualité bouliste exclusive du Sport-Boules lyonnaises de la région stéphanoise mais aussi départementale. La grande majorité des lecteurs apprécie les rubriques qui leurs sont proposées, mais nous sommes aussi ouverts à d’autres sujets qui se rapportent au Sport-Boules naturellement. Nous fêterons le 200e numéro modestement et sans fanfaronnade.

C.S.B. : Quelles évolutions le journal a t'il connu tout au cours de ces quatre années ?
Maîtres Joueurs : photo de Jacques
J.B. : Comme je le soulignais par ailleurs, nous avons axé nos sujets sur l’actualité bouliste du moment tout en étant réactif le plus tôt possible aux résultats. Nous nous sommes attachés à relayer les disciplines dites sportives comme le championnat de France des clubs sportifs, les Grands Prix Nationaux, mais également nous traitons des interviews de joueurs et de dirigeants. Nous nous sommes déplacés hors de notre département à l’appel des dirigeants des départements limitrophes. Les pages annonces ou affiches de concours prennent de l’importance. Les correspondants extérieurs sont toujours les biens venus.

C.S.B. : Comment se porte le Sport Boules dans la Loire ?
J.B. : Nous avions un département très riche d’associations il y a un demi-siècle (+ de 110 associations boulistes sur Saint-Etienne). La discipline bouliste perd sans cesse des licenciés au sein de notre département la Loire. Certaines sociétés ont du mal à vivre, faute d’aide financière. Elles vont certainement fermer définitivement comme on l’observe chaque année.
Les clubs sportifs ont disparu notamment à Saint-Etienne. L’AS des Temps Nouveaux avait à une certaine période quatre équipes dont deux formations (1 formation Elite féminin et 1 Elite et 2 masculines). Il n’y a plus rien aujourd’hui. Si Andrézieux masculin progresse, par contre la formation féminine régresse, ceci dû peut-être « à l’appel des sirènes ». Mably (près de Roanne) se maintien à son niveau en N2. Roanne, Bellegarde-en-Forez créés cette saison et le Pilat évoluent en N4. Un espoir avec quelques jeunes dans ces clubs. Malgré le travail gigantesque qu’effectue le CSD Christian Richard auprès des clubs, établissements scolaires, lycées, la jeunesse ligérienne se détourne malheureusement du Sport-Boules. Vraisemblablement nous allons encore perdre de nombreuses licences cette saison.

C.S.B. : Quels sont tes médias favoris pour suivre l'actualité du Sport Boules ?
J.B. : Nous ne disposons dans notre région stéphanoise que d’un seul journal « Le Progrès » qui draine le plus gros de l’actualité bouliste auquel je collabore. Il existe également La Gazette, l’Eveil, Le Pays Roannais que je consulte plus épisodiquement. Internet me permet l’accès à d’autres médias comme la Dépêche, le Midi Libre, Le Dauphiné Libéré, Le Bien Public….
Mais aussi des connections sur l’admirable site de Fabrice Soubra à qui je tire mon chapeau pour le remarquable travail de communication qu’il exerce dans tous les domaines.

Egalement Patrick Alcaraz à Saint-Vulbas. Ce dernier héberge tous les numéros du Petit Reporter depuis leur origine. L‘accès à notre petit journal (via le lien Archives) sur le site de Saint-Vulbas est apparu lors les derniers championnats de France à Chazelles-sur-Lyon.


Je lui en suis très reconnaissant. Fabrice Soubra met également en ligne notre Petit Reporter.
Il y a des individualités comme toi qui fourni un travail remarquable et remarqué, articles que je recommande de consulter et quelques autres qui me sollicitent pour relayer la diffusion du Petit Reporter. A tous ces anonymes, ou presque, encore merci.

C.S.B. : Que penses-tu de la communication en général autour de notre discipline sportive ?
J.B. : Le premier vecteur de communication est incontestablement Sport Boule Magazine. SBM est naturellement une très bonne référence même si c’est le journal de la fédération. Celui-ci ne relate en particulier que le haut niveau ou presque, c’est ce qui se dit dans chez les pratiquants de 3e et 4e divisions, notamment dans notre région. SBM est très bien présenté dans son ensemble, sa parution mensuelle est raisonnable. Personnellement, je félicite les rédacteurs Guy Villard et Patrice Deymonnaz.
Pour ce qui est de la communication en général, Le Progrès (de la Loire) a diminué l’espace rédactionnel qui jadis était consacré au Sport-Boules (page du mercredi). La page est aujourd’hui partagée avec la pétanque à 3/5. La diminution des licences FFSB dans la Loire explique peut-être cela.

C.S.B. : Si tu devais donner trois mots, un commençant par C, un par S, un par B, pour définir notre sport ?
J.B. :
C : Comme « Compétition et Convivialité »
S : Comme « Sportif et Savoir-Faire »
B : Comme « Boul-imique et Bonheur de partager »

C.S.B. : Quelle question aurais-tu aimé que je te pose et quelle réponse y aurais-tu apporté ?
J.B. : On dit généralement que l’on ne peut pas faire les questions et les réponses. Alors, cela devient un monologue et donc on a toujours raison. (C’est mon brin d’humour…)



3 commentaires:

  1. Excellente analyse de Jacques. Lequel comme Fabrice Soubra a le mérite de donner une information externe à la FFSB ... et donc libre de toutes barrière ou contrainte. Je n'étonnerai personne en affirmant que je rejoins Jacques lorsqu'il se lamente à propos de la récession de nos effectifs. "Ma bataille depuis 30 ans" ... sans jamais être entendu (et même avoir été combattu) quant aux méthodes à employer d'urgence pour éviter la disparition prochaine de notre belle discipline

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  2. Tu as raison, quand Jacques nous parle de 110 associations il y a 50 ans, cela me fait penser aux anciens qui me raconte à Nice l'époque du boulodrome de la place Arson plein à craquer lors des finales des plus belles compétitions niçoises. Le week-end dernier, 50 doubles sur 64 possibles lors du concours des R.B.R. et malgré un très beau plateau dès les 1/8ème de finale, nous n'étions qu'une poignée de spectateurs pour les 1/4 de finale l'après midi !

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  3. Est-ce possible de parler des concours jeunes dans votre journal car il y a beaucoup de jeunes talents futur grands joueurs boulistes.

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