Il a été aux commandes de la retransmission vidéo de l'intégralité des 8 finales des clubs sportifs jusqu'à la veille de sa finale en Elite. Patrick Alcaraz est passé du samedi au dimanche de clavier et souris à boules et cinquante avec le même talent.
Sa préparation sans faille a permis le bon déroulé des retransmissions pour les internautes.
Il aura également été un des artisans du succès villibadois sur le terrain, avec une victoire en double et un relais décisif avec notamment 5 "home run" (4/4) réalisés sur ses passages (dont 4 d'affilés !) et un 27/30 qui aura contribué à accrocher le dernier point pour la victoire finale.
Interview du capitaine "à tout faire" de l'équipe de Saint Vulbas, qui nous a préparé pour cette occasion une nouvelle surprise : la possibilité de revoir l'intégralité des matchs (garçons) à partir de la page multiplex créée pour les finales (cliquez sur "revoir le match" qui vous intéresse) du site du club (qu'il anime également).
C.S.B. : Quel est le sentiment qui domine après cette victoire dimanche dernier en championnat élite des clubs sportifs ?
P.A. : C’est un grand soulagement et une grande satisfaction. Je pense que c’est une victoire mérité sur le match comme sur la saison. Depuis 3 ans maintenant que je suis rentré d’Italie, nous avons joué 6 fois la CRO en championnat. Nous les avons battu 4 fois, 1 nul et 1 seule défaite. Pourtant la finale nous échappait jusqu’à présent. Je pense que l’expérience de la coupe d’Europe nous a permis de passer un cap dans cette finale.
Tous les joueurs de l’équipe étaient concernés et motivés pour gagner. Les dirigeants et l'entraineur ont fait beaucoup de choses pour préparer le groupe. Pendant la trêve hivernale, nous avons fait une journée de stage à Oyonnax. Le week-end des ½ finales, nous nous sommes retrouvés pour dîner ensemble et faire un bowling. La veille du match, nous étions tous regroupés à l’hôtel chez un de nos partenaires. Ce sont toutes ces petites choses qui font qu’à la fin, les joueurs ont envie de gagner pour l’équipe.
Le match en lui-même était serré : il n’y a pas eu de grosses performances dans les tirs sportifs comme cela a pu être le cas pour la ½ entre Gap et la CRO ou l'on a eu un 50/51 contre un 48/48. Par contre, toutes les parties ont été disputées.
C.S.B. : le gain du point de bonus défensif dans les différentes épreuves semble avoir été déterminant dans le déroulé de la rencontre : vous avez l’opportunité de prendre trois points supplémentaires au tir de précision dans le premier tour, dans les traditionnels, Gérard Balliez l’arrache dans le triple tandis que dans le double de Béraud / Jacquemier, la CRO ne l’accroche pas sur un trou à la dernière boule, et c’est le bonus défensif sur le tir en relais qui vous permet d’emporter le titre. Ton avis sur le déroulé de la rencontre et sur cette réforme du bonus défensif mise en place ?
La mise en place de ce système était de donner de l’intérêt aux parties jusqu’à la fin, même s’il n’était plus possible de gagner. Je pense que dans notre finale, il à bien joué son rôle.
Concernant le bonus en lui même, c’est un casse tête pendant le match pour savoir où nous en sommes (même si on a un moyen de savoir ce qu’il nous reste à faire pour que le match soit gagné) mais ce n’est pas une mauvaise chose il me semble. Quand tu ne peux plus gagner, tu te raccroches au bonus et si tu es devant, tu essais d’en faire plus pour ne pas laisser le prendre par ton adversaire.
C.S.B. : Le premier capitaine de Saint Vulbas, Pierre Boffeli, tenait à féliciter les jeunes pour ce titre acquis (il a suivi la rencontre sur internet et s’est exprimé sur le tchat). Qu’aimerais-tu lui répondre ?
P.A. : C’est très gentil de sa part. Il est tout comme Jeannot Védrine un des piliers de ce club. Il avait gagné l’année dernière le titre en Nationale 2. Ils ont échoué cette année en ½ finale contre le futur vainqueur de la Nationale 1. C’est dommage que les 3 équipes n’aient pas pu rapporter les 3 titres, je pense que cela n’est encore jamais arrivé. Peut être l’année prochaine… Mais 2 titres par an, c’est déjà une bonne moyenne ;-)
C.S.B. : Justement, tu as créé le dispositif de diffusion mis en place pour ces 8 finales et tu étais encore aux manettes le samedi après midi pour filmer les rencontres. Comment passe t’on de maitre d’œuvre le samedi à joueur de haut niveau le dimanche, notamment décisif dans le dernier tir ?
P.A. : L’année dernière, nous avions déjà essayé de retransmettre les finales à partir d’une webcam. Cette année on a fait beaucoup mieux, on avait 4 caméras, 5 PC, 2 assistants (moi et frédérique) et 1 seul commentateur.
Tout au long de l’année j’ai testé de nouvelles fonctionnalités comme la saisie des feuilles de matchs en direct, la possibilité de mettre plusieurs caméras (pour diffuser 2 match en même temps). Tout était prêt avant ces finales, j’ai essayé de faire le maximun de tests avant pour être « tranquille » le jour J.
Pour le match de la CRO en championnat j’avais aussi fait une retransmission, mais j’étais tout seul pour m’en occuper et je n’avais pas réussi à gérer les deux choses (match + retransmission). Il est trop difficile de jouer et diriger.
Entre le mondial de Saint-Vulbas et les finales des clubs je peux te dire que tu as fait du très bon travail et je pense que de nombreux webspectateurs pensent comme moi.
C.S.B. : Quelques statistiques sur le suivi de cette rencontre par les internautes ?
P.A. : Concernant la retransmission, il y a eu plus de 4000 visites uniques (1 visite = 1 ou plusieurs connexions le même jour pour 1 même PC) sur la page d’annonce des rencontres. Par match, cela varie de 360 visites à plus de 900 pour le match de l’élite.
Sur le site web du club, on enregistre 1378 connexionx le vendredi, 3028 le samedi et 3754 le dimanche.
Pour le mondial à St Vulbas il me semble que les stats étaient meilleures, mais il s’agissait d’un mondial et de nombreux visiteurs étranger avait suivi cette compétition.
C.S.B. : Si tu devais donner trois mots, un commençant par C, un par S, un par B, pour définir l’esprit du club sportif dans un club ?
P.A. : Par rapport à la finale je dirais : Champion Soulagement Bonheur
C.S.B. : Par quoi as tu envie de terminer cet entretien ?
P.A. : J’aimerai revenir sur l’incident qui s’est produit après la présentation des équipes élites. Je ne connais pas toute la vérité, mais il s’agirait apparemment d’un problème d’un dépôt de licence. 2 joueuses de Saintt Vulbas n'auraient pas déposé leur licence à 13h40. Si les joueuses ne sont pas sur la feuille de match, elles ne peuvent pas participer à la compétition, c’est le règlement.
Le manager de St Vulbas a fait une erreur, les joueuses ne devaient pas jouer, il n’y a pas de problème de ce côté-là.
Mais comment se fait-il qu’à 16h45 on se rende compte qu’un joueuse, qui a fait le 1er tour, n’a pas le droit de jouer. A mon avis c’est une faute du délégué. Je pense aussi qu’il aurait été intelligent d’annoncer au public ce qu’il se passait et pourquoi le double s'est joué à 2 contre 1 et le triple à 3 contre 2. Cela aurait évité quelques grondements dans les tribunes, ce qui a sans doute gâché la finale de certaines filles qui n’y étaient pour rien.
Pour faire le lien entre l'attitude des équipes de Nyons et de Maçon (puisqu'il s’est passé le même problème entre Maçon et Fontaine dans la ½ en Elite 2, un joueur de Fontaine n’avait pas déposé sa licence), l’équipe de Nyons n’aurait elle pas pu accepter de laisser jouer ces 2 joueuses ? A mon avis Non.
Mais alors que reproche t’on à l’équipe de Macon ?
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