vendredi 13 novembre 2009

BENEVOLAT, le socle de l'activité

Pas d'interview croisé pour ce vendredi (d'autres sont en préparation pour les semaines à venir).

Culture Sport Boules a souhaité en profiter pour rendre hommage au travail effectué par les bénévoles lors des derniers mondiaux à NICE et à MACON. Jean PAYEBIEN et Christophe GARIN ont souligné la semaine dernière leur travail et leur mobilisation. Le blog leur ouvre les colonnes pour qu'ils témoignent de leur activité !
Que serait le Sport Boules sans l'engagement et le travail fourni par l'ensemble des bénévoles dans leurs clubs, dans les instances départementales, régionales ou nationales? Le bénévolat est vraiment la base de notre activité et espérons que ces futures "paroles de bénévoles" donnent envie à d'autres de s'engager un peu, beaucoup ou passionnément dans le développement de notre discipline.

Une petite anecdote pour terminer et illustrer le propos du don de soi, j'ai été amené à solliciter le webmaster du site http://www.histoquiz-contemporain.com/ pour quelques conseils techniques sur le fonctionnement de différents logiciels. Pierre a bien voulu répondre spontanément à toutes les interrogations que je me posais, souvent avec patience et humour. Je l'en remercie ici et vous invite à aller son site très intéressant sur les conflits contemporains. Le don d'un peu de son temps et de ses connaissances peut aider les autres à avancer.


Eric CIOCALA a bien voulu répondre à quelques questions sur son engagement lors du mondial de Nice, d'autres suivront et viendront alimenter le blog au cours des semaines à venir. Leurs témoignages seront publiées au fur et à mesure de leur arrivée. Premières "paroles de bénévoles" :

CSB : qu’est ce qui vous a poussé/motivé à vous portez bénévole pour l’organisation de ce mondial ?

EC : L'amitié que je porte à Christophe GARIN et à toute son équipe, je pense que ces mondiaux ont été une réussite sportive et humaine.


CSB : à quel(s) poste(s) étiez vous et combien d’heures y avez-vous consacré sur la durée totale de votre engagement ?


EC : j'étais avec la commission technique : mise en place des jeux, des tapis, affichage des résultats, soit environ 15H par jour pendant 7 jours ( boulot, dodo, lol )


CSB : quels souvenirs gardez-vous de cette semaine ?


EC : De très bons souvenirs !

CSB : une anecdote (un fait drôle, étonnant ou émouvant,…) à nous raconter, que vous auriez pu vivre de votre poste de travail ?
EC : le titre de Waël LABIDI, je suis vraiment heureux pour lui et pour Jean Claude CHATEAUZEL, son coach depuis des années. Ce titre est un peu le sien aussi. Il y a eu aussi les surprenants Argentins.

CSB : qu’aimeriez vous rajouter sur cette semaine écoulée qui n’aurait pas été évoqué ?

EC : On peut regretter le manque de bénévoles, autrement j'ai été enchanté et crevé (lol) par cette folle semaine. Encore merci à tous les bénévoles et en particulier à toi Christophe pour ton dévouement à tout point de vue. Ciao mon pote et à bientôt.


vendredi 6 novembre 2009

LES CHEFS D'ORCHESTRE DES DEUX DERNIERS MONDIAUX

Christophe GARIN est président du Comité Bouliste Départemental des Alpes Maritimes. Il est également chargé de mission aux Sports et membre du conseil communal consultatif à la Mairie de Nice. Il était le président du comité d’organisation du dernier Mondial Jeunes qui s’est déroulé à Nice.
Jean PAYEBIEN est conseiller délégué aux associations sportives de la ville de Mâcon. Ancien président de l’Entente Sportive Bouliste du Mâconnais (fonction qu’il a tenu pendant 10 ans, de 1998 à 2008), il était co-président du Mondial Sport Boules Mâcon 2009 avec Christian LACOSTE.

Ils ont été les chefs d'orchestre des deux derniers mondiaux (jeunes et séniors) qui se sont déroulés en France en septembre et octobre dernier. Ils ont bien voulu revenir sur ces organisations pour le blog. Entretiens croisés.


Culture Sport Boules : Quel bilan global tirez vous de l'organisation de ce mondial ?
JEAN PAYEBIEN
: Tout d’abord une préparation lourde et minutieuse : 2 ans de travail depuis la mise en place du projet jusqu’à la réception des équipes. Cette organisation nous l’avons voulu à la fois pleine de rigueur sur la logistique et la compétition, mais aussi ouverte à tout public, écoles, associations sportives et culturelles, l’occasion de montrer à un public averti cette manifestation mais aussi à une population ne connaissant pas toutes les facettes du Sport Boules, le haut niveau à l’échelon international.
Ces championnats ont permis à la fois de montrer à un large public, l’image de la ville de Mâcon et son implication sans faille des grandes organisations, celle du Sport Boules véhiculé grâce à la présence des médias de nombreux pays, télévisions comprises et enfin profiter de cet événement pour présenter les produits et paysages de notre terroir.
Ce mondial est une belle vitrine du Sport Boules, qui doit servir à le développer de manière significative et positive dans le monde entier.
CHRISTOPHE GARIN : C’est l’aboutissement final d’une année de travail qui se concrétise. La compétition s’est bien déroulée. Nous avions pour objectifs de promouvoir le Sport Boules et d’être les ambassadeurs de la Côte d’Azur. Ces deux objectifs ont été atteints. L’organisation de ce mondial s’inscrit dans la continuité des organisations menées par le Comité Départemental depuis les championnats du Monde de Nice en 2003, axées sur les jeunes : championnat de France doubles jeunes en 2005, tournoi national cadet en 2007 et -18 ans en 2008, tournois des quatre nations en 2007 ( ?) et 2008.

CSB : Si vous deviez nous présenter votre mondial en chiffres ?
JP
: 250 Bénévoles, 136 joueurs, 32 nations, 100 dirigeants, délégués, arbitres, commissaires et représentants FFSB et FIB, 6000 repas, 2000 nuitées, 425.000€ de budget, 16 terrains, 6 jours de compétition, 2 ans de préparation, 50.000€ de budget communication dont 30.000€ pour la télévision.
CG : 40 bénévoles occasionnels et 10 bénévoles permanents y travaillant depuis une année, 83 joueurs, 24 délégations attendues pour 20 venues, 16 terrains (dont 8 couverts), plus de 2500 repas, 1000 nuitées, une évaluation de 2000 spectateurs présents sur les 5 jours de compétition, un budget de 116.000 euros.

CSB : Quel serait le(s) point(s) de l'organisation que vous aimeriez améliorer avec ce recul d'un mois?
JP
: Il faudrait éviter que la FFSB n’inscrive (comme elle l’avait promis) des compétitions nationales au calendrier (telle qu’une journée de Grand Prix, notamment à VILLEFRANCHE S/S avec un concours basé sur 64 quadrettes par poules les 3 et 4 octobre situé à 30 KM de Mâcon ainsi qu’à THONON). Il faudrait également adopter une certaine rigueur quant à l’inscription des équipes et leur composition, pour permettre à l’organisation de pouvoir gérer l’hébergement sereinement. En effet les modifications et annulations sont arrivées jusqu’au dernier moment.
CG : Il faudrait obtenir un cahier des charges plus précis : nous avons été confrontés à un souci d’organisation peu de temps avant le démarrage du simple : les arbitres de la FIB nous réclamaient but et cinquante pour chacune des parties devant démarrer alors que cela n’était pas apparu au cahier des charges. Il faudrait également plus de communication via la FIB avec les fédérations pour la gestion des hébergements : les fiches hôtelières nous revenaient le plus souvent incomplètes. Ce travail en amont avec les fédérations nous auraient permis de mieux développer la couverture du mondial avec la presse internationale.

CSB : Quel aura été l' (les) image(s) fortes de ce mondial?
JP
: Trois images : l’Argentin Raul BASUALDO qui apporte au continent Sud Américain son premier titre mondial, le numéro extraordinaire de quatre motards brésiliens qui tournent dans une boule (symbole) lors de la soirée d’ouverture devant 2000 personnes, le serment des joueurs lu par un athlète chinois.
CG : Je retiendrai le titre mondial en tir de précision -18 ans par Waël LAABIDI pour la Tunisie et la prise en sympathie par les spectateurs des pays émergents dans le Sport Boules tels que la LYBIE et la SLOVAQUIE.
(CSB : Waël LAABIDI a été formé à l’ABQ Pasteur, club d’un quartier Est de Nice)

CSB : Une ou deux anecdotes que vous auriez à nous livrer?
JP
: Les Guinéens qui amènent dans leurs valises du poisson fumé pour leurs repas (bonjour l’odeur dans les chambres d’hôtel !) et ces mêmes guinéens qui viennent sans boules pour jouer ( merci la FIB) la compétition.
CG : Certaines délégations sont venues participer sans les boules !

CSB : Une prochaine organisation (ou souhait d'organisation) d'envergure en vue pour les prochaines années?
JP
: Pourquoi pas un mondial rassemblant toutes les déclinaisons de jeux de boules (de la pétanque, à la boule carrée en passant par la rafa volo) ?
CG : Pourquoi pas un championnat de France quadrette, mais cela nécessiterait la mobilisation de beaucoup de bénévoles, il faudrait également vérifier la capacité d’hébergement sur la ville de Nice en période estivale.

CSB : Si vous deviez choisir trois mots, l'un commençant par C, l'un par S, l'un par B pour décrire ou illustrer notre sport?
JP
: Trois mots :
C comme coureurs de relais ou de tir progressif, qui ont enchanté le public et surtout prouvé aux non initiés que le jeu de boules est un vrai Sport.
S comme supporters qui ont donné de la voix pour encourager les acteurs de cette compétition
B comme but, but pour tout compétiteur d’arriver au meilleur de soi même via la préparation, l’entraînement pour le meilleur résultat au moment opportun.
CG :
C comme convivialité.
S comme sportivité.
B comme bien-être.

CSB : Par quoi avez- vous envie de terminer cet entretien?
JP
: en conclusion, je terminerai par des remerciements, en tout premier aux bénévoles qui ont donné de leur temps pendant plus de quinze jours, aux collectivités, aux partenaires, à l’Entente Sportive Bouliste du Mâconnais, et enfin à la ville de Mâcon.
Ce fut un magnifique challenge pour lequel nous avons mis toute notre énergie afin de satisfaire au maximum : les participants, les dirigeants et les spectateurs.
Les compliments que nous avons pu récolter au travers de discutions, mails, articles, nous vont droit au cœur et nous en retirons une grande satisfaction.
Un dernier mot pour souhaiter à mon ami Christian LACOSTE, le nouveau président de la FIB, bonne chance dans son rôle de patron du Sport Boules Mondial.
CG : j’ai eu l’occasion de féliciter de vive voix l’ensemble des bénévoles qui se sont mobilisés pour l’organisation de ce mondial jeunes, à l’occasion d’un repas convivial que nous avons organisé vendredi dernier. Je leur rends hommage à nouveau aujourd’hui. Sans eux, rien n’aurait été possible. Ils sont la preuve que lorsque la volonté est présente, la réunion de compétences diverses permet de réaliser de grandes choses, de réaliser une grande fête du Sport Boules autour d’un évènement majeur de la discipline. J’invite tous ceux qui seraient amenés à évoquer certaines critiques à apporter leurs remarques (qui peuvent être opportunes), leurs propositions d’améliorations et leurs compétences à de futures organisations. Le Sport Boules a besoin de toutes les bonnes volontés pour se développer !